Poèmes

Traduction: Tomasz Duszka

 

x x x
je me trouve dans la forêt
les bouleaux me bénissent avec
ses rameaux

 

 

x x x
premier amour
comme un éclair
montre le net ciel
puis longtemps
ténébres

 

 

x x x
les yeux d’animaux
sont toujours purs
les animaux n’ont ni âme
ni remords
ils me regardent
analysant
attentivement
je n’ai pas le courage
de regarder dans leurs yeux

 

 

 

 

x  x x


un sot rustique
il s’assoit à côté de tombe de sa mère
en embrassant ses genoux avec ses bras
et en se balançant
il répete:
maman en terre
terre en maman…

 

 

 

x x x
je serai chez toi aujourd’hui
mon cœur au dessus de moi
comme une alouette

 

 

 

x x x
le gris a beaucoup de nuances
j’ai aperçu cela récemment
dans tes yeux

 

 

 

x x x
parfois j’envie
à un chien
que tu caresses

 

 

 

x x x
la prière
– le repoussement de ténébres

 

 

 

 

x x x
nous ne savons rien toujours
nous sommes comme les enfants
restants debout sur le pas de la porte

 

 

 

x x x
tu m’as donnée l’amour
comme une pierre

comme une lame coupante
tu m’as donnée l’amour
pleine de lumière et d’air pur

 

 

x x x
les arbres
– ce qui nous a resté
du paradis

 

 

 

x x x
le reflet le plus fidèle de ce monde
n’est pas le visage
d’un méchant
ni d’un bon homme
ni de celui
qui sait
presque tout
mais
le visage d’un idiot

 

 

 

x x x
si insignifiants
mes paroles pour moi-même
si bizarre
qu’il y a mon visage
dans une glace
si loin de vous
mes proches

 

 

x x x
mon cœur
qui était déjà mort
mon cœur
qui n’espérait
qu’il peut être encore touché
par un feu
m’émerveille

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